20 ans ARTIC : Comité scientifique

Cher(e)s Ami(e)s,

Fidèlement ou ponctuellement, vous avez encouragé l’élan de l’équipe ARTIC, qui s’est engagée auprès des patients souffrant d’un cancer.

 
Le Pr Stéphane OUDARD vous invite à célébrer cet anniversaire.
Vendredi 15 mai 2020, à partir de 16 H
Conférence – Dîner
A l’Abbaye de Royaumont
95 270 Asnières-sur-Oise (à 45 minutes de Paris)

 
20 ans ARTIC : Comité scientifique – Le vendredi 15 mai 2020 de 16h à 18h30
 
Programme :

HORAIRESINTERVENANTSTHEMES
16h-16h15Dr Audrey SimonaggioAvancée dans le cancer du sein sur ces 20 dernières années
16h15-16h30Dr Constance ThibaultAvancée dans le cancer de la vessie sur ces 20 dernières années
16h30-16h45Dr Jacques MedioniAvancée en phase I multi tumeurs sur ces 20 dernières années
16h45 – 17hPr Stéphane OudardAvancée dans le cancer de la prostate sur ces 20 dernières années
17h-17h15 Pause
17h15-17h30Dr Pierre Combe,
Dr Nicolas Delanoy
Avancée dans les cancers de l’ovaire sur ces 20 dernières années
17h30-17h45Dr Yann VanoAvancée dans le cancer du rein sur ces 20 dernières années
17h45-18hDr Reza ElaidiAvancée en méthodologie des essais cliniques
18h-18h15Mme Magdalena HoryAteliers PRENDRE SOIN : le corps c’est vital
18h15-18h30Pr Stéphane OudardEt quid de l’avenir ? pour les 20 prochaines années !
Apéritif et soirée

 
Vous souhaitez participer ? Télécharger l’invitation pdf

Diet. Doctor Nutritionist hold tomato in her office. Concept of natural food and healthy lifestyle. Fitness and healthy food diet concept. Balanced diet with vegetables.

L’alimentation équilibrée, facteur de prévention et de guérison

Cher(e)s Ami(e)s,

Les chercheurs estiment à 10% à peine la part des cancers liés à une prédisposition génétique, les autres étant provoqués ou favorisés par des facteurs environnementaux (amiante, diesel, radon…) ou de mauvaises habitudes de vie (tabac, nutrition, sédentarité). Selon l’OMS, l’alimentation malsaine reste responsable d’environ 30 % des cancers en Occident, et de 20 % dans les pays en développement.

Il y a quelques mois, nous vous avons rappelé les bienfaits d’une activité physique modérée et régulière, officiellement reconnue en 2011 par la Haute Autorité de santé comme une option thérapeutique non médicamenteuse, à intégrer dans le parcours de soins.
Aujourd’hui, nous voulons souligner l’importance d’une alimentation équilibrée : pour les personnes qui suivent un traitement anticancéreux, pour celles qui sont déjà en convalescence, et aussi pour toutes les autres. En effet, s’alimenter de façon équilibrée est considéré comme une mesure anti-cancer phare contribuant à prévenir l’apparition de cette maladie.
Mais, il ne faut pas l’oublier : nous sommes en France, pays très fier de sa gastronomie et très attaché à ses traditions culinaires. Nous verrons que manger équilibré ne signifie pas renoncer à cet héritage, mais, au contraire, cela encourage à en profiter à bon escient.

Car une alimentation équilibrée et le plaisir de la table ne s’excluent pas mutuellement !

 
Alimentation équilibrée : c’est quoi ?
Manger équilibré, c’est manger de tout en quantité suffisante et raisonnable. Pour pouvoir fonctionner correctement, notre organisme a besoin de différents éléments contenus dans les aliments, tels que :
• Protides : nécessaires pour fabriquer les tissus, et qu’on trouve dans la viande, le poisson, les œufs, les laitages et les fromages, ainsi que dans certains légumes secs ;
• Glucides (ou sucres) : la principale source d’énergie de notre organisme. On distingue les sucres rapides (sucre et produits sucrés – ils sont absorbés rapidement par l’estomac) et les sucres lents (pain, pommes de terre, pâtes, riz…) ;
• Lipides (ou graisses), animales ou végétales (huiles, margarines) ;
• Vitamines et minéraux.
Nous devons également boire suffisamment afin de remplacer l’eau que l’organisme élimine par la respiration, la transpiration, les urines et les selles.
L’équilibre alimentaire se fait sur plusieurs repas.

 
Aliments facteurs de risque et aliments amis
Nous mangeons trop d’aliments à risque, dont la consommation devrait être limitée et occasionnelle, et pas assez d’aliments amis, protecteurs de notre santé et de notre bien-être.
Les aliments à risque :
• boissons alcoolisées, viandes rouges et charcuteries, sel, compléments alimentaires à base de bêtacarotène.
La consommation des boissons alcoolisées augmente le risque de développer le cancer colorectal, le cancer du sein, les cancers de la bouche, du larynx et du pharynx, de l’œsophage et du foie ; celle des viandes rouges et de charcuteries favorise le risque du cancer colorectal et une consommation excessive du sel, outre les risques d’hypertension et de maladies cardiovasculaires, augmente le risque du cancer de l’estomac. Quant aux compléments alimentaires, ils sont à manier avec prudence et après avoir sollicité l’avis de son médecin.
Heureusement, à l’opposé, beaucoup d’aliments amis contribuant à réduire ce risque. Il s’agit de :
• fruits et légumes (leur consommation diminue le risque de développer le cancer de l’estomac, de la bouche, du larynx, de l’œsophage et du poumon (fruits seulement) ;
• aliments contenant des fibres, comme les aliments céréaliers, surtout complets : pain, riz, pâtes, ainsi que les fruits et les légumes (contribuant au bon fonctionnement du système digestif) ;
• produits laitiers (leur consommation diminue également le risque du cancer colorectal).
Ces aliments doivent être consommés quotidiennement et peuvent l’être en plus grande quantité, mais toujours de manière raisonnable, bien évidemment. Il suffit ici de rappeler le fameux : « Manger 5 portions de fruits et/ou légumes par jour ».

 
Alimentation d’une personne souffrant de cancer
L’équilibre alimentaire peut se voir modifié pendant le traitement. Les patients se plaignent fréquemment de la perte d’appétit, de nausées et vomissements, de la fatigue, de modifications au niveau du goût et de l’odorat. Comment se nourrir dans cette situation ? C’est la question que se posent les patients et leurs familles.
Certaines précautions diététiques seront de mise en fonction du type de cancer et du type de traitement subi. Par exemple, lorsque la tumeur touche une partie de l’appareil digestif (bouche, œsophage, estomac, intestin), de même, lorsque la personne est soignée par radiothérapie, la chimiothérapie (ici, à cause des nausées ou des vomissements), l’hormonothérapie ou la corticothérapie. Le médecin fournira au patient toutes les informations et, dans tous les cas, le patient devra aussi surveiller son poids et informer le médecin en cas d’une perte de 10% ou plus de sa masse corporelle. Les patients peuvent aussi consulter une diététicienne pour obtenir des conseils relatifs à l’élaboration des menus adaptés, mais néanmoins très savoureux !
En effet, manger équilibré et adapter son alimentation au type de tumeur et de traitement reçu ne signifie pas renoncer aux plaisirs ni à la richesse de la cuisine française, même si certaines restrictions temporaires peuvent s’appliquer, tout comme pour la plupart des autres maladies.

 
Conclusion : alimentation équilibrée, facteur de prévention et de guérison
Le cancer est une maladie multifactorielle, c’est-à-dire que de multiples causes peuvent être à l’origine du développement de cellules tumorales. Nous ne pouvons pas encore intervenir ni supprimer complètement l’impact des facteurs génétiques ni environnementaux, mais nous restons presque entièrement maîtres de la situation en ce qui concerne notre mode de vie. Oui, s’alimenter fait partie des comportements sur lesquels nous pouvons et devons agir !
Même si l’aliment miracle n’existe pas, une alimentation équilibrée et adéquate, combinée aux bonnes habitudes alimentaires est une excellente mesure de prévention et d’accompagnement des patients sur le chemin de la guérison.
N’oublions pas que la prévention constitue un enjeu aussi important que les progrès des traitements et reste à ce jour la meilleure défense contre le cancer.

 
Alors mangeons équilibré, mangeons avec plaisir, bougeons : mettons toutes les chances de notre côté pour guérir, garder la bonne santé et prévenir la maladie !

Amicalement

Association Artic

Bonnes habitudes alimentaires
Nous allons maximiser les bienfaits d’une alimentation équilibrée, si nous respectons en même temps quelques conseils de prévention : • Manger au moins 3 repas par jour ; • Ne pas manger la même chose tous les jours pour éviter les carences ; • Diminuer la consommation des boissons alcoolisées ; • Pratiquer une activité physique régulière et limiter la sédentarité ; • Maintenir un « poids santé » ; • Privilégier l’allaitement. Attention : un facteur protecteur n’annule pas l’effet d’un facteur de risque (par exemple, l’activité physique ne va pas compenser le risque lié à la consommation des boissons alcoolisées).

Association Artic

Késako ?
PNNS
Le Programme national nutrition santé (PNNS), lancé en 2001, vise à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’un des facteurs clef : la nutrition. Le site propose plusieurs guides téléchargeables, notamment : « La santé vient en mangeant » et « La santé vient en bougeant ». www.mangerbouger.fr

Association Artic

Le saviez-vous ?
Pas de pamplemousse, si vous prenez certains médicaments
La consommation de la pamplemousse, agrume riche en vitamine C et en potassium, est fortement déconseillée lorsque vous prenez certains médicaments. Le jus de pamplemousse peut affecter leur action et intensifier certains effets secondaires. Parmi ces médicaments, des statines pour abaisser le taux de cholestérol (Simvastatine et Atorvastatine), une classe de médicaments traitant l’hypertension artérielle (Nifédipine), des médicaments contre le rejet d’organe après une transplantation (Sandimmune, Neoral), certains médicaments anti-anxiété (Buspirone) ou encore certains corticostéroïdes (Budesonide). Ces médicaments sont métabolisés dans le corps à l’aide d’une enzyme (la CYP3A4) dont l’action est bloquée par le jus de pamplemousse. Le principe actif se retrouve alors dans le sang et en plus grande quantité. Par contre, il n’y a pas d’interactions décrites avec les autres agrumes (oranges, citrons) ou la pomme. Même si, en pratique, il faut toujours consulter les notices des médicaments.

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Les Thérapies complémentaires

Cher(e)s Ami(e)s,
À travers nos éditoriaux et nos brèves, nous vous informons régulièrement des dernières avancées dans le domaine des traitements oncologiques conventionnels (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie). Aujourd’hui, nous voudrions revenir sur la question des thérapies complémentaires, alliés précieux du mieux-être physique et psychologique du patient, à condition d’être utilisées à bon escient et de faire partie d’un parcours de soins global, personnalisé, et parfaitement balisé par l’équipe soignante. Et, à la veille des fêtes de fin d’année, nous voudrions également rappeler l’importance d’une activité complémentaire à la portée de tous : activité physique adaptée, modérée et régulière, officiellement reconnue en 2011 par la Haute Autorité de santé comme une option thérapeutique non médicamenteuse à intégrer dans le parcours de soins.

Alors, bougeons tous, bougeons contre le cancer !

Thérapies complémentaires

La médecine conventionnelle englobe l’ensemble des traitements basés sur des connaissances  scientifiques validées et vérifiables tandis que les thérapies complémentaires réunissent des approches, des pratiques et des produits qui ne sont pas habituellement considérés comme tels. Certaines pratiques sont axées plus sur le corps, comme l’acupuncture, l’ostéopathie, la massothérapie, le yoga, ainsi que toute forme d’activité physique ; d’autres s’adressent tout d’abord à l’esprit, comme l’hypnose, la relaxation ou l’art-thérapie.

Même si les thérapies classiques ne cessent d’améliorer leurs résultats, différentes études évaluent à plus de 30 % le nombre de patients en cancérologie qui font appel aux thérapies complémentaires et les bienfaits de certaines parmi elles sont aujourd’hui reconnus par la communauté médicale.

Les traitements complémentaires choisis en fonction de l’état et de la situation de chaque  patient peuvent favoriser l’efficacité du traitement et améliorer la qualité de vie du patient en permettant, notamment, de préparer les malades à une chimiothérapie, soulager les effets indésirables d’un traitement conventionnel (comme les nausées ou la fatigue) et d’atténuer les problèmes psychologiques accompagnant la maladie (par ex. la dépression).

Condition : climat de confiance et communication patient / personnel soignant

Néanmoins, le recours à ces techniques nécessite un certain nombre de précautions afin d’éviter les déceptions, voire les dangers comme, par exemple, les interactions entre les traitements conventionnels et certaines substances actives contenues dans différents produits complémentaires. Notamment, lorsque des patients ont recours à ces techniques sans en parler à leur médecin, car ils n’osent pas ou ne veulent pas, au risque d’entraver voire de rendre inefficace la thérapie conventionnelle.

Ainsi, l’inclusion de ces thérapies dans l’offre globale de soins ne peut-elle se faire sans un travail de fond sur la relation patient / personnel soignant, ni sans l’amélioration de la communication entre les deux parties.

Le succès d’une approche intégrative (médecine intégrative désigne le recours simultané à la médecine conventionnelle et aux thérapies complémentaires afin de guérir le patient le plus rapidement) dépendra en grande partie de la qualité de la communication et du climat de confiance que nous aurons su instaurer afin qu’aucune méthode complémentaire ne soit jamais utilisée à l’insu de l’équipe soignante et ne se transforme jamais en thérapie alternative, mais s’inscrive harmonieusement, en tant que thérapie d’accompagnement, dès l’annonce de la maladie jusqu’à la guérison, dans un parcours de soins coordonnées et surveillé par l’équipe médicale.

Conclusion

En plaçant le patient au centre de notre action, la médecine devient non seulement de plus en plus personnalisée, mais également, de plus en plus intégrative grâce à l’ouverture sur les thérapies issues de la médecine complémentaire pour lesquelles il existe des données scientifiques de qualité quant à leur sécurité et leur efficacité.

En effet, tout ce qui peut sans danger accélérer la guérison ou améliorer le bien-être du patient est bon à prendre !

L’évolution ira donc certainement vers une inclusion de plus en plus fréquente de ces pratiques à la prise en charge hospitalière, ce qui aura l’avantage de les rendre plus accessibles (certaines techniques restent très chères en dehors de l’hôpital).

Mettons donc tous les atouts de notre côté, tirons le meilleur des soins conventionnels et des thérapies complémentaires adaptées et sans risque : toutes les alliances de moyens et de techniques sont bonnes, si elles contribuent à l’amélioration de l’état de nos patients !

Amicalement

Équipe ARTIC

Association Artic

Le Saviez-vous ?

Les bienfaits de l’activité physique
Selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), la sédentarité (manque d’activité physique) est considérée comme la cause principale de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon et augmente de façon considérable le risque de tous les autres cancers ainsi que d’autres maladies, notamment, le diabète, les maladies coronariennes, ainsi que le risque d’hypertension ou d’AVC. À l’inverse, les personnes actives physiquement se portent mieux pendant le traitement et récupèrent mieux et plus vite après. L’activité physique ne se réduit pas à la seule pratique sportive. En effet, l’OMS la définit comme : tout mouvement du corps produit par la contraction des muscles augmentant la dépense énergétique par rapport à la dépense au repos. L’activité physique inclut donc aussi tous les mouvements effectués dans la vie quotidienne et chacun, en fonction de son état et des recommandations de son médecin, a le choix entre des activités légères (marche lente, pétanque, se doucher, faire son lit, cuisiner…), modérées (marche dynamique, danse de salon…) et soutenues (courses à pied, arts martiaux). L’activité physique stimule le système immunitaire, permet d’éviter le surpoids et l’obésité (facteurs de risque de certains cancers), module la production de certaines hormones et molécules ayant un rôle dans la croissance tumorale (par ex. insuline, leptine, IGF-1, adiponectine), empêche la réduction de la masse musculaire, améliore le transit intestinal (réduisant ainsi l’exposition de la muqueuse digestive aux agents cancérigènes contenus dans notre alimentation), réduit la fatigue et les épisodes dépressifs, améliore le sommeil et l’image du corps. Remplaçons ces quelques heures passées devant la télé, ou devant un ordinateur, par une promenade ou une autre activité adaptée. Et faisons ainsi battre nos cœurs un peu plus rapidement et respirons un peu plus profondément : c’est excellent pour la santé !

Association Artic

La recherche avance !
Projet Kdog : le chien, le meilleur ennemi du cancer ?

Depuis 2015, une nouvelle méthode pour dépister le cancer, s’appuyant sur l’odorat des chiens, est testée à Paris. L’odorat du chien est 1000 fois plus puissant que celui de l’homme. Le chien possède aussi un pouvoir de distinction des différentes substances au sein d’une même odeur. Ainsi, nos amis arrivent-ils à identifier, dans les urines, la respiration ou dans des compresses en contact avec une tumeur maligne, de très faibles concentrations de composés organiques volatils (COV) produits par ces tumeurs. Des chiens « renifleurs » sont déjà utilisés aux États-Unis pour détecter les cancers de la prostate, mais l’efficacité scientifique de cette pratique n’a pas encore été prouvée. Le projet Kdog vise à combler cette lacune. Début 2017, l’Institut Curie annonçait une efficacité à 100 % pour la détection du cancer du sein. Deux malinois, Thor et Nykios, dressés précédemment à détecter la présence de stupéfiants, apprenaient à repérer les composés odorants permettant de détecter un cancer sur une lingette imprégnée de la transpiration ou de tissus prélevés sur une patiente. On prévoit une étude clinique afin de confirmer les résultats et pouvoir, à long terme, étendre la méthode à d’autres types de cancer.

Association Artic

Késako ?

AFSOS (Association francophone pour les soins oncologiques de support) est une société savante créée en 2008 pour promouvoir tous les soins et soutiens nécessaires aux patients tout au long de leur maladie, conjointement aux traitements onco-hémato spécifiques. La société assure un lien unique entre le milieu de la cancérologie et les différents soins oncologiques de soutien au plan national et à l’échelle des pays francophones. L’AFSOS répond aux besoins des patients et de leurs proches (informations sur l’offre des soins de support) ainsi qu’à ceux des professionnels de santé (formation des équipes dans les soins oncologiques de support qui préserveront la globalité des soins et la qualité de vie pendant toutes les phases de la maladie).